“Ce qui finissait toujours par sortir de mes efforts, c’était une page blanche, vierge de toute écriture, inéluctable comme cette carte forcée que dans certains tours, on finit fatalement par tirer, de quelque façon qu’on eut préalablement brouillé le jeu.”
Marcel Proust, à la recherche du temps perdu, le côté de Guermantes, 1921.
Grande nouvelle et petit triomphe, mini consécration même, j’ai enfin entre mes blanches mains l’exemplaire de Mémoire Olfactive que m’a envoyé l’éditeur, le recueil des nouvelles sélectionnées suite au concours des "abeilles de Guerlain." Dont la mienne. Quelques pages dans un livre. Quelques pages qui me remplissent de joie et aussi de fierté. D’angoisse aussi parce que les gens vont me lire et que je ne suis pas persuadé que ce texte, écrit trop hâtivement, soit bon. Je ne le trouve pas sans qualité non, plus, ne jouons pas la fausse modestie et je pense avoir évité l’écueil évident, le sentimentalisme, les "je me souviens" un peu trop facilement mièvres, les références trop évidente à Proust et à l’effet madeleine que le thème "souvenir et parfum" pouvait imposer… J’ai voulu quelque chose d’un peu sec, d’un peu cruel peut-être même.
Je dois dire que c’est grâce au blog que j’ai participé à ce concours. Seul, je n’aurais probablement pas osé et j’aurais reporté avec ma paresse habituelle jusqu’à trop tard en m’inventant des excuses Mais le concours, impossible de passer à côté… On m’a envoyé des messages privés pour me prévenir en me disant que c’était pour moi que si si si il fallait que je participe. (Merci Fred-Eau du Coq !) et on m’a mis la pression sur Twitter en me disant que ce n’était même pas envisageable que je n’envoie pas quelque chose… (Merci les twitteux, je sais que si vous lisez ces quelques lignes, vous vous reconnaîtrez !)
Bref, si aujourd’hui, j’ai pu faire des petits bonds de joie, sur le thème, j’ai gagné, j’ai gagné, je suis publié, c’est aussi grâce à vous tous et je vous en remercie. Vraiment. Beaucoup. Et du fond du cœur. Le livre, publié par le cherche midi éditeur, est sorti le 13 mai. En principe, on le trouve dans les boutiques Guerlain et en librairie. (Voir ICI) Les auteurs ne touchent rien, les droits sont reversés aux Restos du Cœur. (En cadeau, nous recevront un litre d’Eau de Cologne Impériale.) Moi, j’ai mon exemplaire entre les mains et je n’en reviens toujours pas. Et je suis content !
Allez, j’arrête de vous embêter avec ça et je vais faire le tour de l’appart en faisant de petits bonds encore une fois ! Merci, mes chéris !
Allez, j’arrête de vous embêter avec ça et je vais faire le tour de l’appart en faisant de petits bonds encore une fois ! Merci, mes chéris !
Mon cher Dau,
RépondreSupprimerencore une fois toutes mes félicitations! et un grand merci de toutes ces années de lectures parfumées.
Sara
Toutes mes félicitations Dominique ! En grande "livrophage", je n'ai pas de mal à imaginer ce que cela doit faire de voir son nom dans un livre et ses écrits publiés !
RépondreSupprimerIl ne me reste plus qu'à trouver un exemplaire de ce recueil de nouvelles (et à me le faire dédicacer....)
Bien à vous
Cécile
Bravo cher Dau...
RépondreSupprimerJe lirais bien cette nouvelle d'ailleurs
PS/ S'asperger de cette Eau... hum... délice !
Merci à tous!
RépondreSupprimerEt comme le dit Cécile, voir son nom imprimer dans un livre, c'est MAGIQUE!