chapelle privée


“C’est si beau à l’offertoire, quand Michel se tient debout près de l’autel, en robe blanche, balançant un encensoir d’or, et avec un tel amas de parfums que l’odeur en monte jusqu’à Dieu.”

Marcel Proust Sodome et Gomorrhe, 1922.

Spiritus Sancti, Cire Trudon, parfum d'ambiance.


Une bougie Cire Trudon me réconcilie avec l’hiver et me fait guetter les premiers froids et les brumes de novembre car c’est en ces moment que je l’aime et que je la trouve la plus belle, la faisant parfois traîner jusque Noël.  Spiritus Sancti sent bon les volutes d’encens qui danse dans la lumière, ainsi que le banc de bois et les vieilles pierres humides. C’est seulement chez Trudon que j’ai trouvé cette sensation de vielles pierres, d’humidité, ambiance un peu gothique que j’aime en été pour me rafraichir (bougie Carmélite) et qui me plait aussi en hiver quand l’encens la réchauffe tant elle fait vibrer en moi la corde du souvenir, celui des anciennes cathédrales, des messes à l’ancienne, toute la splendeur des rites catholiques… Un ami s’est trouvé fort ému en la découvrant, revivant tout un passé d’enfant de chœur.

Spiritus Sancti, Cire Trudon, Bougie
Cet encens il suscite en moi des vagues d’élans mystiques, transporte mon âme et l’élève comme peu de parfums ont su le faire, j’ai vainement cherché l’encens idéal, et l’ai finalement trouvé sous forme de bougie. Spiritus Sancti est pour moi en tout point parfait et sans équivalent. De même qu’entrer dans une cathédrale gothique, là où l’air sous les hauts arcs devient lumière colorée et enchantée grâce aux vitraux, est une rupture dans la vie de la ville, plus que tout autre parfum, retrouver les senteurs de Spiritus Sancti en rentrant chez moi* m’apaise et me coupe du monde pour me plonger dans une bulle de sérénité.  Peut-être suis-je fait pour posséder une chapelle privée ?

Spiritus Sancti, Cire Trudon

 *la bougresse parfume durablement la maison et l’avoir utilisée un soir permet de retrouver le lendemain une maison parfumée. après la journée de boulot 

Commentaires

  1. Oh ! Que tout cela fait rêver...surtout pour un monomaniaque de l'encens comme moi ("ma seule folie" ?)...Vous me trouverez dés demain Rue de Seine ^^ car votre description me met l'eau à la bouche...Brûle chez moi en ce moment la bougie "Notre Dame" (Frederic Malle)...fort belle ma fois (jolie descriptif des auteurs de plus)...mais qui semble loin de l'intimité de votre chapelle. Merci pour l'envie ! ;)
    AdRem

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    1. Vraiment, pour les amoureux d'encens "église" je crois que Spiritus Sancti est LA bougie qui transporte. Que dis-je LE parfum! Je crois que si j'ai renoncé à porter de l'encens, c'est parce qu'aucun ne me donnait cette sensation.

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  2. Les bougies Trudon sont fabuleuses, je regrette presque qu'elles durent aussi longtemps, ce qui m'empêche de les essayer toutes (on m'a offert Nazareth, qui est clairement la moins originale - mais qui reste jolie - et je suis impatiente de la terminer pour en acheter une autre).
    Je n'ai pas trouvé l'encens d'église parfait non plus (mais je cherche encore) et je vais aller sentir cet esprit saint très vite. Merci ! (pour cet article, et aussi pour tous les articles de votre blog, toujours très évocateurs, avec de belles photos et des citations qui correspondent toujours si bien !)
    Olivia

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    1. Merci à vous. Vraiment, mon église, c'est Spiritus Sancti et vous avez raison de le souligner: les bougies Trudon durent longtemps. Mon seul "souci" est "que faire des verres?"
      C'est bien joli, ça fait de plaisants vases et pots à crayons, mais il y a un moment ou on commence quand même à être envahi. (Mais il y a de pires misères dans la vie, c'est vrai aussi!)

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