un bel amour d'été

 parfum du jour



Vous vous souvenez de Rita Hayworth dans Gilda répondant à la question « est-tu décente ? » par un oui qui signifie qu’elle ne sait pas trop de quoi on parle mais qu’elle est bien certaine d’être à son avantage avec le cheveu brillant et la lèvre rouge sang ? Un bel amour d’été concourt dans la même catégorie : le porter, c’est être surpris en levrette sur une plage moins déserte qu’on ne croyait mais se dire « Dieu merci j’ai pensé à rentrer le ventre ! »




Au-delà de sa construction complexe et évolutive, ce qui renvoie à une certaine histoire de la parfumerie est de ne pas perdre de vue que les fleurs sont des organes sexuels et de nous mettre dans une position plus ou moins conscient d’exhibitionnisme, politiquement incorrect, dont un public averti saisira les nuances là ou certain ne verront qu’une carte postale ensoleillée. Après, viennent toutes les questions un peu compliquées, est-ce que mon parfum me positionne comme objet sexuel ou est-ce que je revendique d’être un sujet sexuel qui revendique son droit à choisir et à vivre pleinement ? 




NB : pas la peine de fouiller les internets mondiaux, cette photo de moi en levrette sur la plage n’existe pas. J'adore porter ce parfum, il m'obsède littéralement, mais. 


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