lys casablanca, parfum d'empire

 

Les lys me plongent toujours dans une ambiance XIXème siècle finissant. Entouré de lys, je me sens préraphaélite. (Et bien sûr, il y a la merveilleuse robe aux lys, signée Worth, de la comtesse Greffulhe.) Je n’ai donc pas hésité au moment de passer commande de bougies chez Parfum d’Empire, il me fallait absolument le lys Casablanca.

 

Il semble échappé d’un tableau de Burn-Jones ou de Rossetti. La fleur épicée semble avoir la même attitude un peu somnambulique que certaines de leurs héroïnes, quelque chose d’un peu narcotique se dégage de la bougie, envahit, apaise, porte à la rêverie, brouille la limite entre rêve et réalité.  Si la note animale des fleurs blanche est présente, elle apporte une sensualité discrète et restant loin des notes un peu trop viande avariée parfois bien présentes.

Loin de toute allusion mariale, lys Casablanca installe une ambiance de paresse un peu décadente, une atmosphère oisive qui prélude peut-être à tous les vices. A condition de sortir de la torpeur et de trouver le courage de… Mais on est si bien, là, juste comme ça.

Lys Casablanca, Parfum d’Empire.