l’éternel retour des classiques

  

L’automne étant officiellement là, nous pouvons enfin boire du thé de Noël. (Mon préféré même si ce n’est pas étiquetté thé de Noël et d’ailleurs pas un thé : Route Mandarine chez Honoris Causa dont la mandarine épicée remplace avantageusement les oranges cannelles habituelles. Oui, je trouve que parfois la subtilité est un avantage.) et arboré nos carrés Hermès, même si en ce moment, cicatrice oblige, mon look du moment consiste surtout à arborer un ruban de soie signé Longchamp au poignet gauche. En vrai, j’essaye de positiver mais…


Le retour de la saison froide, même si j’aime les pulls et les plaids ne me réussit pas vraiment. Je dors de plus en plus mal, j’ai une mine de déterré donc après avoir terminé une crème Hanyul que j’ai adoré, je n’ai pas entammé le second pot, je le garde pour le printemps, mais j’ai (re)commencé le C5 super boost de Paula’s choice. 


Pas parce que le flacon est orange et que ça va bien avec la saison, mais parce que la vitamine C est ce que j’ai trouvé de mieux pour avoir bonne mine. Certains vont pinailler, mépriser en disant que ce ne sont que des dérivés et pas du pur acide ascorbique mais je m’en fiche. Déjà parce que le soin est efficace, je peux voir la différence assez rapidement et aussi parce que je supporte bien ce soin alors que j’ai une relation compliquée avec la vitamine C donc c’est ça ou rien. Autre avantage : la stabilité souvent problématique avec l’acide ascorbique et beaucoup plus simple à formuler avec les dérivés. Et personne ne veut d’un soin qui devient inefficace avant la fin du flacon. Mon conseil : privilégiez les petits formats ! Et retenez que si ça vous fait une jolie peau, peu importe ce que disent les experts. J’en avais parlé en détail ICI)


Autre classique que j’a ressorti récemment Kouros. Sur moi, c’est toujours un peu limite « Il a pas su lâcher le parfum qui lui a valu du succès dans sa jeunesse » à un détail près : si je me souviens bien de ma vie sexuelle dans les années ’80 -c’est assez facile, il n’y a pas grand-chose dont je doive me rappeler- c’était plutôt « le narrateur regarde pas. ser la duchesse de Guermantes dans la cour et voîla ! Mais ke coup de vieux est probablement là et je viole cette règle qui veut qu’on devrait éviter les modes qu’on a déjà connues sous peine de l’ abominable coup de vieux dont nous n’avons jamais envie.

Mais enfin, ce parfum, c’est un peu tout ce que j’aime, d’une façon un peu plus moderne que dans les années ‘20, le mélange du propre et du sale de façon pas très années ’80, justement.  (Bien qu’il cogne comme on savait le faire à l’époque.) Alors que l’époque avait tendance à empiler les notes et les références parce que trop, ce n’est pas vraiment assez, vas-y que je t’en remette encore un peu, il reste remarquablement clair et limpide, presque simpliste dans sa façon de marier la peau pas nette et le savon, magnifiant à la fois l’animalité et l’hygiènisme. Il devrait vraiment redevenir au goût du jour. Personnellement, je le trouve particulièrement à l’aise avec une tenue casual, il se fiche d’être élégant, il sait que n’est pas le vêtement mais de le retirer qui compte. Un harnais de cuir ? Écoutez, on peut toujours s’arranger.


L’autre grand classique qui fait son retour dans ma vie, parce que quand ça ne va pas c’est toujours sur le classique que je mise : l’iPad.  Certes, je passe de la première version fracassée de l’iPad pro à la dernière mais il reste un essentiel pour moi qui n’y entends rien et ne veut rien y entendre à l’informatique. J’ai l’impression de retrouver une vie à peu près normale -oui, j’avais très mal vécu la privation, en partie parce que faire les choses sur un téléphone est très compliqué pour moi, tu verras quand tu auras mon âge et la vue qui baisse, en partie parce que je déteste me servir d’un ordinateur, trop grand, trop encombrant, pas assez nomade…



Pour finir, si vous me l’autoriser, une petite recommandation lecture : Balenciaga de Marie-Andrée Jouve aux Éditions du Regard : le texte est vraiment bien : instructif et agréable à lire et il y a surtout une iconographie Balenciaga qui mérite vraiment l’achant de l’ouvrage pour tous les amateurs d’élégance, non, je n’écrirai pas mode, même si ça ne dispense en rien d’aller au musée de Guetaria ou de courir voir la moindre pièce signée Balenciaga lorsqu’elle est exposée.  (Ce qui en soi est assez déprimant parce qu’on se sent toujours si mal habillé qu’on a honte, tellement honte.) 




Commentaires

  1. Pour tous ceux qui aiment Balenciaga je conseille vivement le catalogue édité à l'occasion de l'exposition au Musée Bourdelle en 2017 intitulée "L'œuvre au noir" (préface d'Olivier Saillard) qui est une merveille.

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    1. Même si le noir c'est pas trop mon truc... (Et si c'est pas la couleur la plus évidente pour juger de la coupe d'un vêtement.)

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