et bleu
Il semble que le
printemps et enfin fini par atteindre Bruxelles. Les arbres fleurissent et nous
avons même droit à un peu de ciel bleue entre les pluies.
Généralement de 10 à
11 quand on est enfermé au bureau sinon, ce ne serait pas drôle, on pourrait
profiter, mais ce n’est pas se genre de détail mesquin qui va gâcher notre
enthousiasme. En ce moment, je fais une fixation sur le vert, couleur que j’ai
toujours beaucoup aimé, ce dont ne se doutent pas forcément les gens qui me côtoient
car je l’évite soigneusement, elle me donne franchement mauvaise mine. (Certes,
que ça pourrait passer si je prenais quelques couleurs en été mais nous avons
déjà résolu la question du bronzage il y a quelques années et c’est NON.)
Je n’ai rien contre le fait de cohabiter avec
des couleurs qui ne me flattent pas spécialement (objectivement, le beige qui
constitue 75% de ma garde-robe n’est pas ce qui me flatte le plus) mais dans un
environnement vert, je suis… vert. Vraiment. C’est le drame des peaux mattes
qui ne vont pas au soleil. Reste à
mettre du vert dans ma vie par petites touches.
Et en parfums ! ça
tout le monde sait que j’aime. C’est ma
zone de confort. Ajouter les aldéhydes bien raides et autoritaires, on peut presque
dire que ma zone de confort, c’est la zone d’inconfort de l’autre.
Quand les
fleurs font les aimables, les notes vertes sont moins sympathiques, froides,
purement végétales, semblant rejeter la présence de l’humain, cette bête à sang
chaud (Enfin, pas moi qui suis la personne le plus frileuse de l’univers),
elles ouvrent parfois, comme a scent d’Issey Miyake, sur de larges horizons qui
semblent avoir pour propos de vous faire comprendre la petitesse qui est la
vôtre. (Notez que je me suis quand même offert un gros flacon de femme de
Rochas qui est… un peu tout l’opposé de ça !)
Autre obsession verte :
le thé. Mais dans des tasses bleues et blanche parce que quand même. Passion sencha
sous toutes ses formes. Mais pour feuilleter des magazines en râlant, pas pour
une méditation zen et sereine. En recevant ma dernière commande, j’ai un peu craint
de devenir cette insupportable personne à la sagesse toujours calme, mais il n’y
a guère de risques, je reste un étudiant de la théorie du chaos… (Et porter du N°19 fait vieux ronchon qui voue l'époque aux gémonies même avec une tasse de thé vert à la main plutôt qu'une clope.)
En skincare, en ce
moment, tous les trucs que j’ai envie d’essayer et que je me retiens d’acheter
une fois sur … (on sait pas, ne soyez
pas désobligeants, merci.) sont bleus. Il faut dire que c’est la couleur la
plus associée à l’hydratation qui est un peu mon obsession du moment. Et que la green beauty ne passera pas par ma
salle de bain. Pas par conviction, mais par ennui. Débarquer X années après en
présentant « le même mais en naturel » ce n’est pas très intéressant.
Il y aurait tellement mieux à faire.
D’autant que c’est souvent le green
washing de nos consciences : « puisque c’est naturel, ça doit être
mieux pour la planète -rien n’est prouvé ! - donc je peux surconsommer. »
à mon avis, les gens respectueux de l’environnement ont un gros bidon de
nettoyant Cerave et un gros bidon d’hydratant Cerave dans leur salle de bain et
puis c’est tout. Je me dis que je serais en dépression nerveuse, mais peut-être
que je serais beaucoup plus serein de ne plus devoir penser à tout ça ? Mais
c’est tellement du bonheur de chercher la texture parfaite ! Et c’est un
tel soulagement de se réveiller avec le teint frais grâce à un sleeping masque
alors que notre vie est un chaos et qu’on a dormi que trois heures… Ce n’est
pas parce qu’on est une drama queen qu’on n’aime pas avoir bonne mine.
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