Est-ce que je suis désespéré d’avoir fini Minamdang Café ?
Oui, complètement. C’était exactement la série qu’il me fallait, prenante,
drôle, légère et attachante. Il va falloir que je me trouve une autre raison de
me lever le lundi matin qu’un nouvel épisode des aventures de Nam Han-Jun.
(Mais TOUS les personnages sont génialement décalés et bien joué, c’est ça qui
était si formidable dans cette série.) Ne me suggéré pas de recommencer la série, j'y ai pensé tout seul, faites-moi un peu confiance quand même!
J’ai aussi terminé Joy et l’inspecteurroyal secret, mais je suis nettement moins en deuil… C’est vraiment la série
que j’ai regardé parce que je l’avais commencé et que j’aimais bien les
acteurs, leur façon de tirer le meilleur parti possible d’un scénario un peu
faible en donnant de l’épaisseur à leurs personnages comiques dans une
situation pas comique. (Franchement, mon préféré est le méchant bâtard qui n’est
pas beaucoup plus construit, mais qui n’a pas de moment comique et ce n’est pas
plus mal. Le mélange comédie intrigue fait un peu forcé même s’il sauve une
intrigue un peu pauvre.) Bref, on oublie mais on retient les comédiens.
Heureusement mon cœur artichaut s’est enflammé (Vous ignoriez
que les artichauds étaient hautement inflammables ? Ben, c’est parce qu’on
ne vous à rien appris. Sachez-le donc, bande de cœur de Pyrex !) pour
Rokuhoudou colorful days qui est la chose la plus merveilleusement adorable du
monde. C’est un petit bonbon japonais à consommer sans modération pour mettre
un peu de joie dans sa vie, un comble de mignonceté qui suis les aventures de
quatre jeunes hommes tenant une maison de thé, il y a du thé, beaucoup de bons
petits plats et de merveilleux desserts qui donnent faim tout le temps et IL Y
A UN CHAT, Kinako, de la tendresse, de la générosité et de l’entraide, c’est
absolument merveilleux.
Ou presque. Parce que dix épisodes de 20 minutes, nous
sommes bien d’accord que c’est beaucoup trop peu. En même temps, avec des
épisodes plus long ma glycémie ferait des pics dangereux, ce n’est pas faux,
mais quand même. Ok, j’avoue que j’ai un peu de mal avec le barista
italianisant, mais en même temps, ce type fait du café, c’était foutu entre lui
et moi dès le début. Update de mi feuilleton: en cas de déprime, je veux que Gure me fasse un expresso et me prenne dans ses bras pour me réconforter. Oui, dans tous les autres cas, me proposer du café reste une tentative de meurtre. (Remerciez-moi de vous avoir épargné les images du parfait au matcha, votre régime n'y aurait pas résisté.
Tout ça se regarde enseveli sous les plaids, depuis la fin des canicules, j'ai perpétuellement froid, en buvant des litres de thés. Le pu er revient en force dans ma tasse avec ses notes moisies, poussiéreuses et je devrais l'accompagner d'un chypre mais non.
Je redécouvre l'Original Musk de Kiehl's, sa rondeur, sa douceur et son confort. Certains diront que c'est sexy mais... C'est probablement parce qu'ils ne me voient pas traîner dans mes jolis pyjamas de flanelle à motif tartan de papy. J'assume complètement mais quand même pas au point d'aller ouvrir la porte au facteur pour prendre un colis sans m'être changer avant, Original Musk ou non.
Rien à voir et strictement inintéressant pour tout le monde
à part Moha, j’ai de nouvelles lunettes. L’option secrétaire frustrée des
années ’60 tourne un peu « j’ai piqué le masque de Fantômette » mais
j’assume complètement. D’ailleurs, c’est quand même la bonne époque et vous
pouvez compter sur moi pour être frustré, jaloux, aigri.
J’adore les lunettes. Les miennes sur mon nez en
particulier, bien sûr ! C’est pratique et coquet, ça structure un visage,
ça l’habille, ça le maquille… (ça planque très bien les cernes et les poches !)
Je trouve que ça crée un look, donne un genre, beaucoup plus
facilement que les vêtements. Et je crois aussi que la vie est trop triste que
pour ne pas s’amuser un peu. Je n’ai jamais compris les gens qui recherchaient des
modèles discrets, comme si on n’allait pas voir qu’il porte des lunettes. Autant
s’amuser et se faire plaisir. Et n'oubliez pas que « si on vous remarque, c’est que
vous êtes remarquables. » (On ne va quand même pas s’excuser d’être
sublimes !)
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