bonnes résolutions de rentrée...

 


C’est le premier jour de septembre, le jour de la rentrée dans notre imaginaire, le début du mois ou les magazines doublent de volume, c’est le moment où on devrait se réinventer. Alors, non, merci, mais pas vraiment pour moi.* Je continue à porter du beige et l’heure bleue. Après plus d’un mois sans l’avoir portée, je la redécouvre cette heure bleue, parfois plus sombre, plus encens, parfois plus bubble gum que dans mon souvenir mais toujours aussi délicieusement cocotte. Ok, l’heure bleue et Paris. Et… (bon, vous savez.)

 

Ça pourrait, devrait être le moment des bonnes résolutions aussi. Quitte à se réinventer, autant se rêver plus sage, plus raisonnable. Et c’est tellement pas nous que ce serait vraiment de la pure invention. Ne comptez pas sur moi pour me dire que je vais gérer mon budget ou vous conseiller pour faire des économies. J’en suis parfaitement incapable. Je me connais, rien que de penser que à partir de demain, je dépense moins, je vide les stocks et je n’achète plus que le nécessaire au meilleur rapport qualité prix, je suis déjà en train de passer aujourd’hui de monstrueuses commande sur mes e-shops préférés. En plus, je n’en peux tellement plus d’entendre parler de pouvoir d’achat à longueur de journée que je refuse d’y penser encore un peu plus. (D’ailleurs, c’est à la limite du drôle les reportages sur l’augmentation du coût de la vie qui veulent nous faire croire qu’ils nous apprennent quelque chose comme si nous étions incapables de nous rendre compte tout seul que tout augmente ma bonne dame, même les baumes démaquillants et je ne sais pas comment on va s’en sortir…)

 

Dans un grand excès d’optimisme, je me dis que si j’ai du mal à payer mes factures cet hiver, c’est qu’au moins tout ne nous aura pas sauter à la face.  Et non, pour éviter ça, je ne vais pas vous donner de bons tuyaux éco-responsables parce que vous les connaissez aussi bien que moi : consommer moins et plus local, ce qui voudrait dire « fini ls sleeping masque venu d’Extrême-Orient » mais ce serait beaucoup trop douloureux. Il faut faire des choix dans la vie et je préfère renoncer à l’avion, merci. (Je vous épargnerai l’article sur le week-end que je n’ai pas passé à Rome, illustré par des photos de pâtes en train de cuire dans ma cuisine, on n’a pas besoin d’une dépression nerveuse de plus grâce aux réseaux sociaux, n’est-ce pas ?)

 

jean harlow

Non, franchement, si je devais prendre une résolution, ce serait pour le bien de ma santé mentale, de me faire plaisir, de m’adonner au cocooning avec des soins doux qui font du bien au moral parce qu’ils sentent bon et que les textures sont moelleuses, fondantes, délicieuses. De porter des parfums qui me font du bien à l’âme en me donnant de jolies émotions. (Oui, je pense à mon stock de vieux Guerlain & Co, pas à investir dans l’huile essentielle, quelle horreur !) Notez que ça présente des avantages environnementaux, tant que nous restons dans la salle de bain à nous pomponner, on n’est pas dehors à polluer en voiture pour acheter des tonnes de trucs dont on n’a pas besoin et qui finiront à la poubelle.

 

À condition de n’aller sur internet que pour regarder des k-dramas bien sûr, mais avec un super plaid et un masque. Et un merveilleux parfum.

 

marilyn monroe, gentlement prefer blondes

Donc vive le luxe et le plaisir. D’ailleurs, un seul soin de luxe, c’est plus écologique que plein de soins pas luxe… Et les résultats ? Oh, écoutez, je ne sais pas vous, mais moi le luxe m’a toujours donné bonne mine. Mais vive le luxe et le plaisir, c’est une très bonne résolution. 

 



· *Je mens un peu, je viens de me commander de nouvelles lunettes de vue. Les choses ne se sont pas arrangées. Tout à voir avec mon âge.) Category is : cadre stressé et secrétaire frustrée (elle couche mais ne parvient pas à se faire épouser) des années ‘60.

Commentaires

  1. Pour moi la découverte du luxe c’était lorsqu’enfant ma mère offrait à mon père Pour Monsieur de Chanel (à l’époque dans le flacon carré comme celui du No 5). Et mon frère et moi cassions notre tirelire pour compléter ce cadeau avec le talc parfumé (à cette époque les parfums pour homme avaient souvent un talc dans leur ligne) et cinq savons. Les gels douche n’existaient pas et l’IFRA ne sévissait pas donc les savons embaumaient la salle de bains et même au-delà.

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    1. Il était bien joli ce flacon et on le trouvait en grand format, c'était une époque merveilleuse ou le luxe n'hésitait pas a avoir l'air simple et sans mettre des dorures... C'est beaucoup moins chic aujourd'hui. Team savon qui sentent bon aussi mais j'aimais celui de l'Eau Sauvage. (Je l'aimerait toujours si Dior n'était pas devenu une maison infréquentable. Un peu comme Chanel, j'ai envie de dire.) Alors que j'avais un grand flacon de Pour Monsieur, je n'ai jamais pensé à acheter le savon...Pourtant qu'est-ce que j'ai aimé ce parfum quand j'étais jeune. Maintenant, il est trop tard, hélas...

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