automne

 


Le 15 août passé, l’été semble déjà terminé et l’obligation de passer en mode rentrée su fait sentir. Le point positif, c’est que les jours raccourcissent et qu’on peut commencer à retirer son SPF et faire sa routine du soir de plus en plus tôt avant de traîner à la maison avec un plaid, un livre/drama et des litres de thé. Je ne suis vraiment pas de ces gens qui se soucie que le jour dure longtemps et qui aiment les soirées qui traînent, je trouve même l’été plutôt ennuyeux sous ce rapport. Mais je déteste tellement l’automne…


Il y a des gens qui aiment et ça me laisse à chaque fois stupéfait, plein d’incompréhension et vaguement déçu s’il s’agit de gens dont j’espérais vaguement mieux dans un grand élan d’optimisme et de foi en l’humanité dû à la non-vision des derniers journaux et à une longue absence des réseaux sociaux. À vrai dire, je trouve l’automne très malcommode en dépit du fait que je trouve plaisir à exhumer du placard mes vieux carré Hermès. (Cette année, pour la jouer plus pétasse que jamais, j’ai aussi décidé de faire voir le jour à mon bouvier.)

L’automne, c’est très compliqué parce que c’est une demi-saison, une saison de transition et voilà qui signifie que la mission skincare pour peau parfaite est plus prise de tête que jamais. Je vais devoir commencer bientôt un nouveau pot de crème, oui mais lequel ? à quel point vais-je avoir besoin de richesse ? Il y a des jours où celle-ci sera trop riche mais celle-là trop légère, alors je fais quoi ? Exactement comme pour les vêtements quand on se retrouve à devoir choisir entre avoir froid le matin à l’arrêt de bus ou trop chaud en fin d’après-midi à un autre arrêt de bus… (Notez que : vive l’ombrelle qui fait aussi parapluie. Ça, ça sert TOUJOURS !)


La rentrée, c’est aussi un peu le moment où on se réinvente parce qu’il y a de nouvelles propositions qui arrivent. En théorie, selon le calendrier de la mode de 1950, la fast fashion nous permet de nous réinventer toutes les semaines telles d’hystérique girouette dépourvues de goûts personnels. Je n’aime pas faire des choix et j’ai tendance à tout vouloir mais le temps passant, la question se résume de plus en plus pour moi à « est-ce que je suis plus Liu ou l’Heure Bleue ? » dans un grand délire moderniste. Ma réponse traditionnelle de garçon qui ne se réinvente pas vraiment est l’Heure Bleue, mais peut-être que pour les jours impairs ? Ou alors, l’Heure Bleue pour rester à la maison et Liu pour sortir ? Vous me demanderez pourquoi choisir ?  Parce que je ne vais pas rester la journée devant les flacons, il va bien falloir à un moment où à un autre que je sorte de chez moi, de préférence pas complètement nu.

Est-ce que tout ça change du printemps qui est aussi une saison de transition ? Oui, oui, oui, parce qu’il y a le changement de couleur qu’on commence déjà à percevoir. Insensiblement la lumière devient jaune et terriblement vilaine. Je n’aime que les lui ères froides d’atelier de peintre. La golden hour fait encore un peu plus de moi un disciple de Dracula qui fuit l’éclat du soleil. Ça rend tellement mal en photo en plus… (On s’en fiche que plein de gens adorent, vraiment.) Comme je déteste aussi l’éclairage artificiel, mais soyons honnêtes, c’est parce que je ne maitrise pas et n’ai pas envie de me fatiguer à apprendre, je pense qu’on est parti pour une longue série de photos pourries faites dans le clair obscur, l’ombre,     mais on va dire que ça fait un effet classique rétro parce qu’on ne va pas se laisser déprimer pour si peu, on va voir la tasse de thé à moitié pleine et écouter Eartha Kitt chanter "the autumn leaves" en boucle…




Commentaires

  1. Je me suis sentie tellement visée 🤣🤣🤣
    Moi je n'en peux plus de cet été interminable ! Quand je vivais en France, je détestais déjà le mois d'août si long et lent mais à Dubaï, c'est devenu une torture, carrément ! J'attends Novembre et ses 25 degrés avec tellement d'impatience, tu n'imagines pas 😆

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    1. Qui se sent morveux se mouche...
      Après, je comprends qu'on déteste l'été qui n'est pas ma saison préférée mais... Team printemps malgré tout. (Je reconnais que c'est plus facile à Bruxelles, quoique cet été nous ayons partagé quelques températures quand même.)

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