cher journal

 


Avec une collègue, nous papotions (ndlr : en bossant et pas au lieu de.) et je lui disais que j’admirais les gens capables d’écrire tous les jours dans un journal intime, chose que je suis bien incapable de faire et elle m’a répondu qu’elle avait brûlé les siens parce qu’elle n’aimait pas ce quelle avait écrit (trop de plaintes) et surtout qu’elle ne voulait pas que ce soit lu par d’autres. Même si on ne fait pas de la haute littérature pour la postérité, ça doit faire du bien d’écrire… La plupart des journaux intimes ne méritent pas d’être lu et ce n’est pas le but, mais en tenir un pourrait au moins donner un prétexte à ma passion pour la papeterie Oui, j’adore les carnets, le papier… Comme beaucoup, vous me direz, mais je peux vous sortir l’excuse de la réminiscence proustienne parce que fils d’imprimeur, j’ai grandi dans le papier. Aveu : je suis un peu maniaque et difficile (surprise : je suis difficile, vous ne vous attendiez pas à celle là !) j’aime le format A5 et la qualité du papier est hyper importante, ce qui me fait préférer les carnet Rodhia au carnets Moleskine. (Puisqu’on en est à tous se dire : je préfère les lignes : j’écris bien trop grand pour le quadrillé et je ne comprends même pas l’intérêt des pointillés même si je trouve ça plutôt joli, vierge, mais j’ai un reste d’esprit pratique et naïf, qui pense sincèrement que les gens qui achètent des carnets vont écrire dedans.)

 

Tout ça m’a fait penser aux notes de chevet de Sei Shonagon que je suis un peu aller relire et que je trouve si inspirante et pas du tout datées Les descriptions de vie de cour me passent parfois un peu par-dessus la tête. Ce que je préfère, ce que je trouve vraiment inspirant, ce sont les listes. Jamais je ne m’en inspirerais parce que le résultat serait effroyable pour mon estime de moi, j’apparaitrais comme une pathétique victime de la société de consommation obsédée par le skincare. Exemple:

Liste de choses qui réconfortent :

-        Lorsque la journée à été épuisante, faire un sleeping mask.

On est tous d’accord (Mais les fans de sleeping masks seront indulgents, n'est-ce pas?) et c’est en plus sans intérêt, autant m’épargner ça. Bien sûr, je suis tout-à-fait conscient que ce qui fait l’intérêt de ce que l’on écrit, c’est parfois moins ce qui est écrit que la façon dont c’est écrit, mais je suis lucide, mon style à la volée n’en est pas un, tout au plus cela pourrait-il passer pour une pâle imitation de Mme de Sévigné (?) et quant à l’écriture, personne ne pourra jamais s’extasier sur ma calligraphie en pattes de mouche qu’on pourra au mieux trouver avant-gardiste et abstraite. Bref, je ne suis pas prêt de tenir un journal et encore moins prêt de chercher à le faire publier.


J’aurais pu noter dedans que je suis tellement avant-gardiste que 20 ans après tout le monde, c’est presque un revival à ce point, je teste enfin la Mugwort essence de I’m from. Oui, après l’échec cuisant du masque qui m’a irrité. Mais je suis content, l’essence me réussi plutôt bien et c’est donc bien comme je le pensais un problème de texture avec le masque, pas assez riche, pensé pour peaux grasses, qui me posait un problème et pas un souci d’actif. (Les gens qui vous disent « ma peau n’aime pas tel actif » le font souvent après avoir essayé des formules qui ne sont pas nécessairement celle qui leur convient et qui oublient qu’un soin est un tout et pas juste l’un ou l’autre ingrédient vedette.) La peau est douce, souple, hydratée, apaisée, j’aime beaucoup. Comme tout le monde en a vraiment beaucoup parlé, je vous épargne une revue détaillée mais si vous voulez vous rafraîchir les idées, je vous renvoie au post de Bonnie sur BTY ALY. (Oui, c’est complètement de la paresse et la flemme de pondre un billet, j’assume. Je vous mets celle-là parce que c'est l'une des premières que j'ai lue en détails sur cette essence mais on en trouve plein.)


L’autre point routine, c’est que j’allège beaucoup en ce moment. Pas pour des raisons de budget, je dépense toujours BEAUCOUP trop en skincare et je garnis mes placards avec une passion que les confinements successifs ont exacerbée, mais j’utilise un peu moins de produits à la fois pour une raison toute pratique : bientôt les vacances et je n’ai pas envie de partir en emportant 36 flacons parce que j’aurai mieux à faire que passer des heures dans la salle de bain, ni de laisser des flacons entamés à la maison, donc je prévois un peu. (Mais je continue de payer mes factures en retard parce que je suis la personne la moins organisée du monde en vrai.)
Dans la liste des choses qui donnent de la joie skincare édition, il y aurait d’ailleurs « racheter un nettoyant au Squalane The Ordinary ! » Parce que, il est efficace, pas cher, vraiment très agréable si on aime les baumes et que ce tube plat est absolument parfait pour voyager et que l’acheter ça veut dire qu’on part bientôt en vacances ! Ou en formation, loin de tout, avec des gens qu’on déteste et on va beaucoup souffrir ? Dans ce cas-là, on peut l’ajouter à la liste des choses qui réconfortent si vous préférez.

Puisqu’on en est à parler de vacances, OUI, je me tape un stress parfums et je pourrais noircir des pages entières avec mes doutes , mes revirements, mes angoisses et ma remise en question de ma volonté de n’emporter qu’un seul parfum, mais c’est tellement plus facile… En vacances, j’ai autre chose à faire que passer des heures à me demander quel parfum mettre. J’avoue qu’il m’est déjà arrivé de partir au bureau avec trois flacons dans mon sac parce que je n’avais pas réussi à me décider et que je me laissais encore un peu de temps de cogitation mais que je ne voulais pas être en retard. (Avant que vous ne posiez la question en commentaire : oui, mon médecin m’a mis sous anxiolytiques, merci d’avoir demandé.) Pour l’instant, ça semble bien parti pour… Je sais paaaaaaas !

en cas de doute, l'heure bleue reste ma meilleure alliée 


L’autre point qui va demander un peu d’organisation, c’est QUELS DRAMAS JE REGARDE QUAND ? Parce que je prévois que le réseau et le Wi-Fi vont être à nouveau absolument nul (la France profonde, c’est quelque chose), ce qui ne me dérange absolument pas, vive mon droit à la déconnexion, mais je vais devoir penser à télécharger les trucs sur l’application Netflix mais du coup il va falloir que je prévoie un peu, que je regarde ce que j’ai absolument envie de voir sur VIKI avant ou après mais en évitant les interruptions au milieu d’un truc. (Non, je ne pars pas en vacances pour passer 15 jours à mater des séries, mais ne nous faisons pas d’illusions, mes insomnies ne prendrons pas de vacances.) Hors de question que je regarde la dernière saison de Stranger things, je n’ai pas envie. Ni de rattraper mon retard en regardant enfin Squid game ou All of us are dead. (ça ne m’intéresse pas du tout. Prévoyez donc un billet retour de vacances : pourquoi j’ai adoré stranger things et squid game et …)

En ce moment, je suis sur (Mais pas que, mais il y a des choses que je garde pour plus tard finalement parce que... C'est pas le bon timing.) From now on, showtime (ICI) qui est très sympa : un magicien qui peut voir les fantômes collabore avec une policière. 

Je regarde pour Park Hae Jin que j’adore comme acteur : il m’a ému dans Snow is on the sea qui est le truc le plus déprimant que j’ai vu cette année parce que la plus petite lueur d’espoir finit toujours par être tuée, mais surtout il m’a beaucoup fait rire dans plein d’autres séries. (Il a un vrai talent comique.) Et le reste de la distribution est très chouette aussi… C'est léger, loin de la réalité. En ce moment, j’ai envie/besoin d’un peu de légèreté et de ne pas penser au monde réel qui est bien trop déprimant.

Mais on en est un peu tous là, non ?

Commentaires

  1. Un journal intime ? Ho oui ! Comme j'ai pu écrire, dessiner, coller ! Pendant des années sur des grands cahiers Clairefontaine ! Cela m'aidait à "tenir" dans le milieu hostile dans lequel il me fallait gagner ma vie. J'en ai déversé des sanglots longs... et puis, lorsqu'enfin j'ai eu droit à ma liberté, mes grandes vacances de gamine, comme cela me plaît de dire, des grandes vacances qui ne finiront pas, je n'ai plus ressenti le besoin d'écrire. Et je les ai tous détruits, ne voulant pas que qui que ce soit découvre mon univers intime, qui n'était que le vécu d'un "moment". Certains écrivent pour être lus, on le sait, pas moi, aujourd'hui j'écris pour correspondre, partager...
    Quant au parfum, j'ai retrouvé une miniature d'Ô de Lancôme pour me tenir compagnie, par petite touches, afin que la chaleur ressemble vraiment aux vacances, à l'ombre, à l'enfance...
    Bonne fin de semaine. Gabrielle Dlr.

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    1. Ecrire pour correspondre... Comme Madame de Sévigné, reine des épistolières et des blogueuses. (Je me demande si je ne devrais pas m'y remettre!)

      Ici, la chaleur ne ressemble à rien, enfin, à un très long et très impitoyable rhume des foins... Qui me prive complètement de mon odorat certain jour. Mon Ô ne craint rien. Si ce n'est de tourner vinaigre...

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