mauvaise semaine mais...

 

Ça n’a pas été la meilleure semaine de ma vie pour plein de mauvaises raisons. (Toute raison qui me gâche la vie ne peut être qu’une mauvaise raison.) Mais j’ai quand même eu de petites joies. Recevoir un colis Oriza L. Legrand. Juste pour la simple et merveilleuse raison qu’il y a des choses qui sentent bon dedans et puis pour la présentation. Tout ces rubans, moi, ça me comble. Je suis à ce point futile que cette impression de recevoir un cadeau, même si c’est moi qui l’ai payé, me fait extrêmement plaisir. 

Dans le même ordre d’idée, j’ai reçu une commande de thés Honoris Causa et même si ça ne rend pas objectivement le thé meilleur, la jolie présentation fait beaucoup.  Tout ce qui peut nous aider à échapper à la laideur du monde fait du bien à l’âme de toute façon, y compris les plus petits détails. Il y a probablement des gens qui s’en fiche, je ne veux pas le savoir et surtout je ne veux pas vivre avec eux. (Et eux avec moi? Mais on s'en fout de leur avis, merde alors!)

Rayon littérature, bouffée de bien être avec les mémoires d’un chat de Hiro Arikawa (après au prochain arrêt dont j’avais parlé ICI) et je me suis régalé. Un chat part sur les routes du Japon avec son humain pour trouver une nouvelle famille, c’est le chat qui raconte les découvertes et égrène les souvenir. Après 16 pages, j’avais déjà souri et j’avais déjà été ému, j’étais déjà conquis. (Je vous préviens c’est TRES émouvant.) Un livre feel good où même la tristesse vous fait vous sentir bien parce qu’on en retire quelque chose de positif. (En revanche, je suis dans l'incapacité total de commencer une nouvelle lecture...)

Rayon drama, contre toutes attentes, craquage total pour Racket Boys. Contre toute attente parce que se passionner pour les histoires de gamins de 16 ans qui jouent au badminton au fin fond de la campagne, à priori, ce n’est pas mon genre. C’est léger, drôle et très attachant. J’ai beaucoup aimé les clins d’œil et aussi retrouver des acteurs que j’avais aimé ailleurs. (Dont Tang Jun-sang que j’avais déjà beaucoup aimé dans move to heaven.) Est-ce qu’il y a quelque chose à critiquer ? Non, vraiment, j’ai juste fondu devant l’excès de mignonnitude sans le moindre scrupule. Bon, peut-être que j’aurais préféré le voir à un autre moment qu’à 3 :AM pour cause d’insomnie mais si c’est le seul reproche que je peux faire à un feuilleton, ce n’est vraiment pas grand-chose. À savourer sans modération et en famille. Même quand on trouve que le sport est la chose la plus débile du monde. (Je vous rassure, ça ne parle pas que de de volants et de raquettes.)

Sinon, le point parfums, en vrai, ça a été n’importe quoi et je ne peux m'en prendre qu'à moi. J’ai porté des choses que j’avais, que je connaissais mais avec l’impression de m’être raté, déguisé. Comme si moi-même je n’y croyais pas. Je me suis parfumé par réflexe plus que par envie, pour ne pas sortir nu, et c’est quelque chose que je ne devrais pas faire. J’ai gâché et je ne me suis pas spécialement senti bien. On a tous des mauvaises semaines, je suppose...