"On envoyait en éclaireur ma grand-mère, toujours heureuse d’avoir un prétexte pour faire un tour au jardin de plus, et qui en profitait pour arracher au passage quelques tuteurs de rosiers afin de rendre aux roses un peu de naturel, comme une mère qui, pour les faire bouffer, passe la main dans les cheveux de son fils que le coiffeur à trop aplatis."
Marcel Proust, à
la recherche du temps perdu, du côté de chez Swann, 1913.
Imperial
Rose faisait peur. Le nom laissait présager une grosse rose-oud ou quelque
chose du genre lourd, envahissant comme un spray désodorisant pour les
toilettes qui vous explose à la gueule. (Le spray pour les toilettes, ce mauvais
souvenir qui peut vous gâcher les roses !) Le parfum se révèle une très
jolie surprise. La rose est présente, fraîche, dans un contexte vert et humide
très « roseraies au petit matin. » C’est subtil et joli, j’aime
beaucoup. On dirait vraiment, l’odeur des roses qui entre par la fenêtre. C’est
parfait pour oublier tout et se réfugier au milieu des fleurs sans plus penser
aux gens, aux factures, aux embouteillages, etc.
NB : je
suis de moins en moins attiré par les bougies parfumées. (Je ne sais si cette
information est pertinente mais elle explique peut-être le ton de ce billet.)
Coucou Dominique, alors moi qui comptait sur tes conseils pour investir ds une bougie pour la saison à venir. Quelles sont les maisons vers lesquelles se tourner ? Je vais regarder tes archives j'y trouverai peut-être tes coups de cœur...
RépondreSupprimer