Circé

lundi lecture

Circé, Madeline Miller, 2019.

J’ai découvert le roman via les réseaux sociaux… Je pense qu’une mention est apparue sur mon fil twitter qui n’est donc pas qu’un réseau rassemblant les aigris rageur, mais aussi un endroit ou on peu découvrir et se cultiver. (À condition de suivre les bonnes personnes ?)

L’idée est de relire la mythologie grecque à travers le roman de la sorcière Circé, fille du soleil qui transformait les hommes en porcs, et de nous démontrer que cette mythologie, toujours moderne, a encore des choses à nous dire. Le prisme est moderne et Circé apparait comme un personnage presque féministe. J’ai lu assez rapidement et j’ai aimé. Mais à notre époque ou il est difficile de ne pas tomber dans les excès, j’ai quand même envie de dire que j’ai aimé mais pas adoré.

L’écriture est plaisante mais ne transporte pas. Les personnages sont intéressants, l’intrigue plaisante, le cadre dépaysant, mais on sent un peu trop la démonstration que les mythes grecs sont indémodables. Difficile donc de s’attacher aux personnages, difficile de dire que le roman m’a vraiment marqué. Je l’ai lu, il était bon, mais je l’ai trouvé un peu trop scolaire, appliqué et froid, plutôt qu’inspiré. Circé se raconte, le roman est à la première personne, mais on sent le discours académique plus que les emportements ou les lassitudes d’une vraie personne. Je sais, il est questions de titans et de dieux, pas d’humbles mortels, mais justement, la mythologie grecque m’a toujours semblée pleine de passion.

Est-ce que je le recommande ? Oui, parce que vous passerez un bon moment de lecture et que réviser sa mythologie grecque est toujours un bon moment. N’espérez juste pas lire un de ces livres qui changent votre vision du monde et de la vie, vous inspirent par leur verve, leur poésie… (Et si vous voulez savoir à quel point je recommande : Oui, je vais à présent essayer de lire le chant d’Achille.)

Circé, Madeline Miller, 2019.