le blogueur du dimanche
A chaque fin d’hiver, j’ai des envies de colognes, c’est plus qu’une habitude, une nécessité qui me porte vers ces notes transparentes et vives. Des agrumes, des aromates, à peine quelques fleurs tolérées et un fond qui doit être d’une discrétion absolue, en ce moment, je ne l’aime que très traditionnelle. Les interprétations plus modernes qui tentent de renouveler le genre en lui apportant diffusion et tenue m’ennuient profondément même si elles peuvent être jolie. Le nouveau standard néroli/fleur d’oranger sur muscs blanc m’a totalement lassé. Je ne dis pas qu’il n’y a pas ,de trucs chouettes, j’ai adoré l’Eau de Narcisse Bleu par exemple, mais ce standard lasse abominablement. Je ne pense pas qu’on doive réinventer le genre. Les eaux chyprées l’ont déjà fait, très bien. Là, c’est un peu… Bof.
Ce qu’on aime dans la cologne, peut-être juste moi ?) c’est son côté éternel, intemporel et universel. Ce parfum est chargé de souvenir d’enfance, il fait partie d’une histoire, la nôtre, d’une culture. Je ne dis pas que ça ne doit pas évoluer, se renouveler, je dis juste que ce n’est pas mon envie du moment.
Ce qui change pour moi, alors que je redécouvre l’Eau de Cologne Impériale de Guerlain, classique de chez classique, un peu hors de prix, mais dans un flacon si joli (Et aussi parce que l’Extra-Vieille de Roger et Gallet à perdu sa douceur au profit d’une acidité crissante), c’est ma façon de m’en servir. La cologne est mon premier réflexe du matin en me levant pour me réveiller, après la toilette pour me donner un petit coup de fouet et affronter… La vie ? C’est mon premier geste en rentrant du bureau pour balayer la poussière dans ma tête, mon dernier geste du soir avant le dodo pour faire de beaux rêves. Et ? Qu’est-ce qui change ? C’est que je porte mon parfum du jour de façon tout à fait normale. Je superpose, je fais du layering parfumé. A vrai dire, au vu de ma passion pour les beaux départs à la bergamote et au ciron, de mon amour pour les soliflores, ça se marie assez bien, assez naturellement.
En plus la cologne est parfaite pour donner vie et relief à un fond de chypre ou d’ambre. Et surtout, son absence de tenue, de diffusion en fait un parfum pour moi, un parfum du moment, de l’instant, un parfum très égoïste et luxueux, bien plus à mon sens que les saturations de matières capiteuses qui sentent un peu trop le nouveau riche qui veut en avoir pour son argent et que ça se voit. (Le sillage est-il vulgaire ? Vous avez deux heures !)
NB : ne le prenez pas mal et ne vous sentez pas attaqué personnellement, j’adore aussi porter Opium ou l’Eau du Soir qui ont des sillages monstrueux. Je trouve ça vulgaire, mais c’est bon aussi d’être vulgaire
Bonjour !
RépondreSupprimerAlors moi aussi je suis Cologne classiques
Le matin une friction avec une Cologne LT.Piver ou 4711 ou Alvarez Gomez ça me donne un coup de fouet pour aller sortir la chienne le matin
Le soir c'est aussi une friction mais pour le plaisir parfumé léger pour aller se coucher
En tout cas j'use et j'abuse des Colognes !
Bon dimanche
Bonjour,
SupprimerCorrection: on n'abuse pas des colognes, jamais! et c'est aussi ça qui est bon vaec elles, cette possible générosité comme on l'aime.
à bientôt
Dau
Bonjour Dominique,
RépondreSupprimerLa petite parenthèse concernant l'Extra Vieille Roger Gallet m'intrigue. A ton avis, depuis quand a t'elle perdu sa douceur ? Je viens tout juste de m'en commander un litron (le retour des gros contenants) mais le flacon semble avoir 4 ou 5 ans déjà. J'espère ne pas être déçu.
Bonjour Aurélien,
SupprimerJe ne sais pas trop de quand les changement dates, juste que je n'ai pas retrouvé dans la version actuelle la douceur que j'aimais il y a quelques années, je l'a trouvais plus citrique et stridente. Mais je suis resté longtemps sans cette cologne... Bref, je n'aide pas.
à bientôt
Dau