Parfois des trucs qui traînent chez moi refont surface sans que je sache pourquoi je les ai, d’où ils viennent. (Je parle d’échantillons, pas de gros flacons même s’il m’est arrivé de me dire en trainant sur Cult Beauty « Oh j’ai envie de ça, il me le faut ! » et puis de réfléchir un peu et de me poser la question « est-ce que tu n’aurais pas déjà ça dans ton placard ? » La réponse était oui, par pitié ne faites pas comme si ça ne vous était jamais arrivé.) Bref, j’ai mis la main par hasard sur quatre échantillons de la marque Areej le Doré (londonienne ?) marque apparemment fondée en 2017 et qui compterait déjà une quinzaine de parfums à son actif. Il semble qu’il y a un concept là derrière : utiliser des matières oubliées et créer des parfums qui ne seront pas reproduit après production parce que rareté des matières uniques, etc.
J’en ai donc senti quatre et je vais vous donner un avis général, vous pourrez aller voir les descriptifs sur le site de la marque si vous le désirez et s’ils existent encore au moment où vous me lisez. On sent la générosité des matières et quelque chose d’ancien. Quand je dis ancien, je ne pense pas aux grandes heures de la parfumerie du XXème siècle, nous sommes sur des parfums beaucoup moins ciselé, je pense à quelque chose d’antique, comme un parfum des origines, le genre de parfum capiteux qu’on imagine porté avec un pagne ou une tunique de l’Egypte ancienne. (Et beaucoup de bijoux !) C’est généreux dans le genre (moyen) orientalisant, il y a une richesse des matières, mais je ne peux pas m’empêcher de trouver ça brouillon et pas très intéressant. C’est moderne, je peux comprendre qu’on aime le genre, mais ce n’est pas assez travaillé à mon goût. Je suis sûr que les amateurs de niche pour la niche vont adorer se la jouer rareté, mais ça ne m’épate pas beaucoup : je suis plus snob que les snobs.
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