Cette semaine, j’étais à Paris pour quelques jours. J’adore Paris (il y a des gens qui n’aiment pas Paris?) et les parisiens qui ont toujours l’extrême amabilité d’avoir le teint gris (ou trop maquillé), ce qui me permet d’avoir l’air frais comme une rose à peine éclose même après une nuit passée à me retourner dans mon lit. Aucune hésitation quant au parfum à porter: Paris. Oui, c’est très littéral, et j’ai même fait pire, je suis aller au musée Yves Saint Laurent (il faudra qu’on en reparle)en Paris vintage. J’assume complètement mon bovarysme et ce rôle de secrétaire provinciale qui dissimule sous son tailleur à épaulettes un cœur de midinette amoureuse de son patron.
Sincèrement, je trouve Paris très sous-estimé.sa petite boule de douceur musquée-poudrée à l’héliotrope mariée à sa rose-violette façon lipstick chic mérite un peu plus de respect. Beaucoup de parfums lui sont redevables de Flower by Kenzo à Misia de Chanel. Certes, Paris est un sentimental plus qu’un artiste mais que celui ou celle qui n’aime pas recevoir des bouquets de roses et dès déclaration d’amour lui jette la première pierre. Moi, j’adore et je ne m’en lasse pas; les parfums, c’est comme les gens, on a d’absurdes tendresses qui ne s’expliquent pas.
(Tant qu’à faire dans le cliché, je vous gratifie d’une photo de la Tour Eiffel. Touchons le fond.)
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