Le blogueur du dimanche a (encore) trop chaud

Comme rien ne s’arrange vraiment avec la météo (Oui, je commence mes billets par un point météo comme si j’avais 112 ans. C’est-à-dire que je les eux un peu dans ma tête. Enfin, ça dépend des jours, parfois j’en ai 7. Vous avez pensé à passer au pokéstop aujourd’hui ?), j’ai persévéré dans une vague fraîche, mais je me suis tourné vers les eaux chyprées. Pareil que pour les colognes, c’est un genre que j’aime en toute saison. J’ai reporté Eau Sauvage de Christian Dior et je ne puisse pas concevoir qu’il y a un climat qui ne lui convienne pas. J’ai beaucoup de mal aussi à concevoir qu’on ne l’aime pas, mais il parait que ça arrive. Il paraît même que ça arrive à des gens très bien. 

C’est la famille qui a le plus souffert d’après moi des reformulations due à l’IFRA (à qui nous ne disons pas merci, une fois de plus !) parce que c’est un équilibre très fragile. Pas une n’en est sortie intacte, à part peut-être l’Eau Dynamisante de Clarins, plus tardive, qui jouais beaucoup plus du patchouli que de cette pauvre mousse de chêne. Deux options se sont présentées, la première est de rester strictement dans le registre de la fraîcheur et de condamner le fond. J’aime beaucoup l’Eau Sauvage et l’Eau de Rochas, mais il faut bien dire qu’elles n’ont quasiment plus de fond, que la tenue est bien moindre. Avantage, on peut s’asperger souvent et on profite mieux du cœur floral qui était caché entre cœur d’agrumes et fond de chypre… (JE suis quand même un peu frustré.)

L’autre option, c’est de miser sur le patchouli comme l’a fait l’Ô de Lancôme. Le parfum est radicalement transformé : le départ est fidèle mais l’arrivée est un vrai parfum old school, un peu vieillot, ce qui dans ma bouche est un grand compliment puisque je fais partie de ces gens, plus nombreux qu’on ne le pense, qui entre dans une parfumerie avec l’espoir de se dégotter un parfum « qui sent la vieille. » Chacun son truc. Mais du coup, en période de grosse chaleur, je n’aime pas trop porter la version actuelle de l’Ô et je porte surtout celle qui date du XXème siècle puisque j’ai la chance d’en posséder encore. Si ce n’était le cas, je crois que je ne miserais sur l’Ô que pendant les saisons plus fraîches, ce qui serait bien dommage tant sa feuille de citron froissée assaisonnée de basilic et romarin est rafraîchissante. Mais au moins, pour l’instant j’ai le choix… Et c'est plutôt une bonne chose, au final, que toutes les marques n'aient pas eu la même approche. (Si vous êtes monogame, je compatis, c'est bien plus difficile pour vous.) 

Nous serons cependant tous d’accord pour crier en chœur : "RENDEZ-NOUS LA MOUSSE DE CHÊNE !" je suppose ?