le blogueur monogame du dimanche

Telle la belle Gabrielle Lazure dans les années ‘80, pour les vacances, I am Shalimar, always. (C’était le slogan de la ligne corps.) oui, je suis parti en vacances avec un seul parfum. Parce que quand je pars avec plusieurs, je finis quand même par porter toujours le même en ne le délaissant que parce que je culpabilise de délaisser les autres que je me suis quand même fatigué à  choisir et emmener.




La bonne nouvelle mais peut-être que vous vous en fichez), c’est que je ne me suis pas du tout embêté, que je n’ai pas éprouvé la moindre lassitude. De là à dire que je comprends les adeptes de la monogamie, il n’y a qu’un pas que je ne ferai pas. Certes, c’est reposant de ne pas se demander tous les matins ce qu’on va mettre et c’est rassurant de savoir avec certitude qu’on sens beau dans un parfum qu’on connaît par cœur. C’est facile parce que c’est un choix et que j’ai 100 autres parfums sous la main qui n’attendent que mon bon vouloir, je détesterais m’en voir imposer un seul et ne pas pouvoir regarder les autres, cette fidélité imposée et non choisie me serait une affreuse contrainte contre laquelle je n’aurais de cesse de me révolter.

Quand je dis un seul parfum, peut-être que je mens un peu. En effet, je ne porte que Shalimar mais dans deux version: le merveilleux extrait et l’eau de cologne. Oui, l’eau de cologne et non Shalimar Cologne, la terre citron meringuée que je n’aime pas trop. La cologne est encore produite pour les USA et dans un format de flacons ancien que j’aime beaucoup, celui des années ‘90, qui était peut-être mon préféré, même si l’actuel est une vraie réussite esthétique.

L’odeur de la cologne est assez surprenante, elle respecte la formule, en version plus diluée, et donne à sentir Shalimar dans ce qu’il a de plus joli, les notes de fond, très muscs et poudres, pas vanille comme l’eau de parfum que je n’en finis pas de bouder, jusqu’au prochain billet où  je vous dirai que j’en suis devenu fou?,en mode parfum de peau avec moins de sillage que les autres versions. Ça évite les lourdeurs, les aspects étouffants de sent-bon de cocotte que Shalimar peut avoir. (J’aime bien Shalimar, mais il fait facilement poule. Deluxe édition, mais poule quand même.) C’est donc parfait pour l’été, le temps orageux, les fortes chaleurs.

Pareil pour l’extrait qui est loin d’être la version la plus envahissante, la surcharge des notes de fond l’alourdit et l’empêche de décoller. Le conseil Guerlain « mélangez extrait et eau de toilette! » est loin d’être idiot et permet vraiment au parfum de donner le meilleur de lui-même, de déployer toutes ses facettes dans le temps et l’espace. (Mais vous pouvez très bien vivre avec juste les facettes que vous aimez et opter plutôt pour l’un ou pour l’autre.)


Si la cologne vous intéresse, en boutique, c’est fichu mais vous la trouverez assez facilement sur internet. (Je ne dis pas ça pour vous inciter à … , mais on m’a déjà beaucoup demandé où la trouver.)

PS: je n'ai qu'une misérable connexion, le sud de la France, c'est un peu le Moyen-Âge en terme de 4G contrairement à ce ue la pub SFR prétend, donc je rame pour publier et répondre aux commentaires, vous ne m'en voudrez pas.)

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