le blogueur du dimanche est revenu de vacances

Les vacances sont finies, les soucis ont attendu, les factures se sont empilées dans la boîte, il faut faire des lessives et repasser, bref, la vie reprend et vous pensez bien qu’un râleur comme moi ne s’en réjouis pas. La consolation, le petit plaisir, c’est de retrouver mes affaires, mes chers (gros) flacons et une myriade de produits de beauté à tester pour devenir la plus belle du royaume. (Quelle chance de vivre en Belgique, si j’était français, je devrais écrire « la plus belle de la république » et il faut bien dire que ça sonne nettement moins bien!)

Oui, il y a vraiment des gens qui sont content de revenir de vacances pour retrouver 8 lotions et quatre crèmes. Pour beaucoup c’est un peu pathétique, peut-être, mais si on veut commencer comme ça, je vais tout de suite vous faire remarquer que s’exciter parce que des grands dadais courent après la baballe, ce n’est pas beaucoup moins pathétique. Il y a ceux qui aime le pain et les jeux, moi, c’est le pain et les NMF, chacun son truc.

Le bilan Shalimar: j’adore toujours ce parfum, mais après 15 jours en continu, c’est bon de changer. Je me suis précipité sur Rive Gauche, je me suis dit que, quand même, Calandre aurait pu être pas mal aussi, bref, grosse envie d’aldéhydés floraux. Ou d’une ambiance années 70? Des choses qui me ressemblent plus au final, ben que je ne porterais probablement pas ça tous les jours de toutes ma vie comme un uniforme, même si l’oriental, c’est bien beau quand il fait chaud. En revanche, je trouve les hespéridés complètement écrasés par la chaleur et plats. Peut-être que l’eau chyprée? Ou le fleuri oriental? Voila, qu’est-ce que je disais, à peine revenu, je suis content de les retrouver mais ils me prennent déjà la tête et c’est TRES compliqué. Les vacances, c’est beaucoup plus simple. Une fois que la valise est faite et à la seule condition de s’interdire de l’ouvrir et de la refermer 45 fois avant le départ parce que, finalement, cette sélection, ça va pas du tout du tout…

Bon, je vous laisse (peut-être vous prendre la tête aussi?), je file avaler une aspirine avant que la migraine me gâche la reprise au travail. (Oui, cette dernière phrase est ironique.)