le thé bleu du lundi

Le thé passe en mode printemps. Finis les thés fumés et les thés sombres, je passe aux bleus et aux verts. Pas le matin, le matin, je reste fidèle à mon Noir Mékong et à sa petite note crémeuse, ronde et douce, parce que le matin, j’ai plus besoin de douceur pour affronter un monde de brutes que de me réveiller. Et pour les thé oolong, je reste dans cette lignée de la rondeur lactée. Le classique, c’est Dong Ding (ou Tong Ting, selon les marques) beurré, vanillé et fleuri. Il reste longtemps en bouche, est parfait jusque tard dans la nuit pour des moments calmes. Chez Honoris Causa, j’ai déniché Trois Royaume, dans le même genre qui donne vraiment l’impression de déguster une infusion de petit beurre de lu, tant il est beurré-biscuité. Forcément, c’est parfait pour le goûter si comme moi vous aimer le cake surmonté de chantilly maison. Pour les vert, un peu de sencha et surtout du genmaicha (sencha mêlé de riz grillé) végétal, un peu herbeux mais très adouci, arrondi par une note de céréale. 

Evidemment, avec des thés pareils, je n’ai pas vraiment consommé de thés parfumés. Par contre, si le soir je continue les infusions de lavande, il m’arrive d’alterner avec de l’oranger. De la feuille d’oranger infusée, pas de la fleur. On n’est pas habitué et je dirais que c’est assez proche de l’infusion de tilleul, doux, un peu miellé. Même vertu que la lavande : ça favoriserait le sommeil. Oui, peut-être, mais le rituel de l’infusion du soir joue beaucoup dans l’endormissement. Il m’est déjà arrivé de très bien dormir à côté d’une tasse pleine que je n’avais pas eu le temps de boire. Et ne venez pas me dire que ça ne vous est jamais arrivé !
bols dénichés chez Honoris Causa


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