découvertes et favoris #juin2016

En juin, des grêlons ont attaqué mes plantes… Sinon, on n’a beaucoup parlé d’orages, d’inondations, d’attentat, de foot et de Brexit. La fête en fait ! Le plus déprimant étant que quelle que soit l’actualité, on allait quand même finir par parler de foot comme si c’était la chose la plus importante au monde… Et avec les vacances qui n’arrivent pas et les allergies qui s’installent, je n’ai pas vu la vie en rose, moi ! Enfin, disons que si parce que j’ai essayé d’y mettre du rose.

Parfum : entre mes envies de vacances et de chaleurs et la réalité, il y avait un petit quelque chose qui n’allait pas. Ce fut vraiment un mois d’hésitation et d’expérimentation ou je n’ai pas eu de valeur sure. L’eau chyprée traditionnelle ne fonctionnait plus vraiment, la fleur blanche ne suffisait pas, bref, je n’ai pas vraiment su quoi mettre. Finalement, le truc le plus constant fut l’Eau de Lingerie de Guerlain, vaporisée joyeusement dans les tiroirs ma garde-robe à chaque fois que je range du linge, toute douce, fleurie et poudrée-musquée, peut-être pas indispensable, mais que j’ai toujours du plaisir à retrouver, parce que j’aime l’odeur réconfortante et la préciosité du geste.

DVD : les Golden Girls ont refait ma joie ! Retour dans les années ’80 assez dur en termes de costumes pour cette série : c’est un vrai festival de tout ce qu’on n’a plus envie de voir. Mais pour le restes, que du bonheur avec Sophia, Dorothy, Blanche et Rose, les quatre mousquetaires ménopausées* qui cohabitent joyeusement et font voler à travers leurs maisons les répliques vachardes, idiotes et lourdes de sous-entendus. Tout y passe, tout est toujours drôle, ce qui n’empêche pas des passages émouvant. J’ai aimé et j’aime toujours le fait que ces quatre femmes paraissent leurs âges, assument leurs rides, parce qu’il fut une époque où, croyez-le ou non, les actrices aussi se ridaient, et abordent tous les sujets : chômage, violence, sexualité, homosexualité, vieillesse, rapports parents-enfants, maladie, mort, racisme, sans tabou, sans langue de bois, mais toujours avec humour. En revoyant la série, je me dis que les années ’80 ont aussi été une époque assez libre à laquelle les années’90 ont mis fin avec leur odieux «politiquement correct.» Tout ça me manque…


Thé : grandes retrouvailles, j’ai recommencé à boire de l’Assam au petit déjeuner. Il y a bien longtemps, je ne buvais que cela à cette heure de la journée et puis je suis passé aux mélanges et aux thés de Chine. J’y suis revenu et ne regrette pas. C’est corsé et ça réveille bien. En même temps, la rondeur du Yunnan, pour se réveiller en douceur, c’est bien aussi. Disons que l’Assam, c’est un thé de semaine quand il faut aller bosser et se remuer le popotin vite fait, alors que le Yunnan, c’est plus un thé de week-end quand on peut traîner à table avec un livre et profiter un peu.

Blog : J'avais plaisir à suivre Mademoiselle Uma sur Instagram et Twitter, je suis donc tout content qu'elle lance enfin son blog. Peu fourni pour l'instant, parce que c'est un blog qui commence, mais j'espère qu'il va s'étoffer. (Et il y a un billet thé, ce qui est déjà un bon début!) Autre blog repéré: fin de siècle Greenhouse qui a déjà réussi à me donner quelques envies parfumées...  (Je suis facilement rentable, il est vrai.)

Livre : J’ai aimé beaucoup de choses, tant qu’il y a une suite à ce découvertes et favoris, mais le polar du mois, ce fut Lune de glace de Jan Costin Wagner. (Un allemand, mais ça se passe en Finlande.) Je ne vais pas parler de l’enquête parce que ce n’est pas ça le plus important. Le livre s’ouvre sur deux mort, celle de la première victime et celle de la femme de l’inspecteur qui avait un cancer, et tout le livre parle, nos seulement d’une enquête, de l’arrestation du meurtrier que nous, lecteurs, connaissons depuis le début, mais surtout du deuil de l’inspecteur, de sa souffrance. Et du coup, plus d’attention est portée à la souffrance des proches de victimes, à leurs deuils. Et du coup, c’est bien plus qu’un roman policier que nous lisons. C’est un livre douloureux, mais touchant au rythme assez lent qui décevra peut-être les amateurs de thrillers haletants, mais qui m’a beaucoup plu. Il y a une suite que je vais essayer de lire. Le livre risque d’être classé dans les « policiers scandinaves » c’est dommage, un peu réducteur. (Mais par contre, ça me permet de dire du bien d’Actes Sud –Babel qui a très beau catalogue, qu’on parle de la collection noire ou du catalogue en général.)


Mode : totalement hors-sujet et pas da saison, je me suis adonné à ma passion pour les chaussures, mais pas n’importe quel type de chaussures : les bottines. J’aime quand ça monte, quand ça maintient, quand c’est solide. Pour moi, le confort passe vraiment par une certaine raideur. Notez qu'avec les pavés dans Bruxelles et le fait que je ne fasse pas attention, j'ai tendance à me tordre le pied assez régulièrement. Mon obsession pour le maintien vient peut-être de là, je crois que de solides bottines m'ont déjà évité bon nombre de foulures...
Donc, une paire de Red Wings, c’est parfait pour moi, peu importe la saison. Bien sûr, il faut apprécier que pour les vêtements, la forme suive la fonctionnalité et que l’utilité donne une certaine noblesse, surtout lorsque le temps appose sa patine… Mais la patine du temps, vous saviez déjà que c’est mon truc. Encore qu’avec mon entretien maniaque de mes chaussures, la patine du temps mette quand même du temps à apparaître. Il paraît que certain ne font aucun entretien pendant les deux premières années pour voir vieillir leurs chaussures plus vite. Mais… POURQUOI  Au final, elles vivront moins longtemps, c’est complètement idiot! Ça me dépasse autant que les jeans qu’on vend déjà troués…
(J'avoue qu'acheter des chaussures fait partie des choses qui remontent toujours le moral. Oui, oui, je suis frivole à ce point...)

Et sinon, vous ? Vous avez eu des favoris en juin ?

*Ceci n’est pas une remarque gratuite, la ménopause est aussi un de sujets du feuilleton.

Commentaires

  1. Ahhh enfin quelqu'un qui connait et apprécie la série des Golden Girls! Une série bien dans la veine de celles réalisées dans les années 80, mais tellement désopilante et même franchement gonflée parfois! Merveilleuses, les comédiennes, les situations comiques, les répliques à se tordre de rire, les mimiques...Et ce regard impavide parfois, vers la caméra, d'une Dorothée accablée par la stupidité de Rose ou le manque de pudeur de Sophia... En VO (sous-titrée) c'est meilleur encore!

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    1. Ouiiiiiiiiiii Je suis un énorme fgan depuis... Ben depuis les années '80 en fait!Dorothée, c'est mon IDOLE, je l'adore. (Quoi que je les aime toutes...)N'oublions pas en parlant d'elle sa rancoeur vis-à-vis de Stan et de l'hotesse de l'air-bimbo-qui a deux fois son tour de poitrine et la moitié de son âge! Oui, c'était gonflé! Très. Mais jamais vulgaire et toujours avec une certaine subtilité. Les répliques étaient souvent ciselée (même si certaines sont prévisibles parfois.) et le jeux des actrices réussissait à éviter les dérapages... du grand art de la série télé!

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  2. Merci Dau pour le clin d'oeil ! Je suppose que c'est la cologne Claude Galien qui vous intéresse ; je pense qu'elle pourrait vous plaire !

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    1. Merci, Dau, c'est grâce à vous que j'ai découvert ce blog Greenhouse, et je ne saurai vous remercier (mon banquier, moins;)); d'ailleurs, les attar explorés sont parmi des modes de parfumage plutôt peu usités par chez nous. J'ai très envie de Cobra d'Al Rehab...

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    2. Ah, ça vaut donc la peine de mentionner des blogs dans les découvertes, je suis RAVI! (et je persévérerai, tant pis pour les banquiers!)

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  3. Belles découvertes en effet. Je valide les bottes qui sont CANONS.

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    1. Merci. Mais force est de reconnaître que je ne me renouvelle pas beaucoup, j'achète le même genre de chaussures depuis plus ou moins 20 ans... (Ce qui n'est pas un souci!)

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