découvertes et favoris #mars2016

Mars n’a pas été un mois facile et joyeux à Bruxelles, mais il y a quand même eu des choses bien… ça doit être le fait de vivre dans une ville hétéroclite ou le beau côtoie le laid en permanence qui nous apprend à ne pas désespérer, à garder de l’humour et à ne pas refermer la boîte de Pandore trop tôt. Oui, c’est un peu frivole, mais ce n’est pas moins constructif que s’assoir par terre et pleurer toutes les larmes de son corps. On sait qu’après la pluie vient le beau temps et j’avoue que j’ai surtout retenu l’arrivée du printemps. 

Parfum : redécouverte de Kouros. Sur moi et sur d’autre. J’ai adoré le porter, le re-porter et j’ai adoré le sentir dans le bus ou il luttait sans perdre la face contre des trucs plus modernes qui ne lui arrivait pas à la cheville. On l’a beaucoup senti, mais il est aujourd’hui encore assez distinctif, il a fait assez peu d’émules, voire pas du tout, et son mélange de propre, très chimique, et de sale, très humain, fonctionne toujours aussi parfaitement. Et il reste beaucoup plus intéressant sexuellement parlant que ces trucs de niche qui sentent le sale pour le simple plaisir de sentir le sale, évoquant au final plus le SDF que de joyeuses galipettes. Je ne le trouve même pas démodé, si ce n’est qu’on l’a beaucoup senti jadis. Mais si la formule était restée au fond d’un tiroir et sortait aujourd’hui, on ne lui donnerait pas forcément son âge. (En termes de popularité, on remarquera qu'il a toujours son petit succès, l'ancêtre!)

Lecture : poussé par deux collègues qui ne m’ont pas forcé, j’ai découvert les enquêtes du département V de Jussi Adler-Olsen et j’ai vraiment beaucoup aimé. Du polar, distrayant plus que glauque, mais avec suspens et vraies situations difficiles, et des personnages attachants qui évite la caricature comme c’est parfois le cas dans les policiers. Ce qui m’a plu, c’est aussi et surtout Copenhague, ville où j’ai passé une semaine il y a déjà longtemps et où je rêve de retourner. C’est plutôt bien écrit et traduit, sans trop de description, mais le simple fait de parler de tuiles vernies noires me fait rêver. (Chacun son exotisme.)

Le billet de blog : on reste très parfums, mais Poivre Bleu et sa réflexion sur une parfumerie artistique, forcément. Parce que. Si vous aller lire le billet, vous comprendrez tout de suite pourquoi. Je pense n’avoir jamais commenté sur le blog de Juliette, je m’en veux, parce que je la lis toujours (presque, il m’arrive probablement de rater des trucs), et je la trouve toujours intéressante. (Et là, c’est toujours toujours.) 

Thés : Commande Honoris Causa et intérêt pour les infusions, une vraie découverte pour moi! Tilleul, aubépine, mélisse, etc. Pour les bienfaits, je ne sais pas trop, mais en tous cas, ça a bon goût. Quelques essais de rooibos parfumés qui ne sont pas nécessairement trop mon truc, mais qui passent bien le soir aussi. Et sinon, toujours les classiques : Pu Er noir comme les tuiles de Copenhague, thés noirs du Népal et de Chine.

Un compte Instagram : celui d’Aleksei Sokolov, vaguesouvenir que je trouve beau, tout simplement et très cohérent. (Le mien est définitivement incohérent et manque d’harmonie, mais l’harmonie, ce n’est pas mon truc, je suis une personne brouillonne et indécise…) Vous y verrez de l’architecture, quelques portraits, des parfums, que des choses belles ou bellement montrée par un étudiant en photographie. J’adore. (Oui, je trouve que c’est aussi une bonne idée de parler des comptes qu’on aime…)


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