ça ne va pas être possible #mars2016

Le 15 du mois. Le moment de la petite râlerie. Un exercice pour lequel je suis bon d’habitude. Sauf que… Pas cette fois-ci. Râler, ça ne va pas être possible aujourd’hui. Pas que tout aille bien dans le meilleur des monde, loin de là, les raisons de s’indigner ne manquent pas, de la plus sérieuse (hélas !) aux plus futiles. Mais aujourd’hui, je suis tellement futile,  justement, que je n’en ai ni l’envie, ni le courage. Je suis tellement futile que je n’aime pas me forcer, retenez ça contre moi aussi.


J’étais sur mon canapé dimanche et je me disais que non, je n’allais pas faire ce genre de billet, ce mois-ci. Le ciel était bleu, le soleil se répandait à flot dans l’appartement, je lisais, relisais, Nancy Mitford (la poursuite de l’amour, conséquence des mémoires de Deborah Devonshire, c’est terrible cette façon qu’on les bons livres de vous forcer à lire d’autres livres !) Je buvais du thé et je sentais merveilleusement bon en Givenchy III vintage. J’étais parfaitement content, heureux de mon sort. Oh, pas dans l’absolu, la vie est toujours aussi régulièrement et désespérément affreuse dans l’absolu, mais pour un moment, juste un moment. Dans le fond, je dois être un garçon facile qui cède au plaisir de l’instant.


Mais si au détour du billet, vous m’autoriser un conseil, ce serait celui-ci : si votre parfum ne vous rend pas heureux, si vous ne vous arrêtez pas au cours de la journée de faire ce que vous étiez en train de faire pour vous émerveillez et vous dire "Dieu que c’est beau!", jetez-le,  changez de parfum, maintenant, tout de suite! 

Commentaires

  1. Mon cher Dau,
    Il fait bon de vous lire même si vous ne râlez pas. En ce moment je suis sans parfum, c'est à dire j'en ai plusieurs mais je sens que j'ai besoin de quelque chose d'autre, mais je ne sais pas tellement ce que je veux, vos billets arrivent toujours à me donner l'inspiration nécessaire pour au moins essayer des choses nouvelles. Je teste et re-teste et je ne trouve pas ce qui fait que je ne porte quasiment pas de parfum.
    Ces jours-ci je ne râle pas non plus, la situation n'est pas fameuse mais puisque j'ai des livres, des parfums, du thé, que mes proches sont près de moi… je laisse passer le temps, je fais de la musique, je lis, j'écris un tout petit peu (car je suis assez paresseuse) et je laisse le temps s'écouler un peu comme Scarlett O’hara et songeant "peut-être que demain je saurai, que j'arriverai à trouver une solution..."
    A très bientôt!
    Sara

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    1. Bonjour Sara,
      Je traîne un peu à répondre aux commentaires parce que la technique m'ennuie profondément en ce moment: elle fait tout pour me contrarier et m'empêcher d'accéder aux pages du blog et de répondre...
      Sans parfum? C'est une situation de crise ça! Bon, je rigole, j'ai des passages comme ça aussi. Quand ça m'arrive, je me tourne (me re-tourne) vers les classiques. Que je ne lâche jamais vraiment, c'est vrai.
      Et je suis bien d'accord avec Scarlett: après tout, demain est un autre jour!
      à bientôt, plus en forme tous les deux ;-)
      Dau

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  2. Merci pour ce beau billet. Je sais ce que je vais lire (et sentir) dans les jours qui viennent!

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    1. Et bien: Bonne Lecture! (Mais avec Nancy Mitford, je n'ai pas de doute, elle sera bonne!)

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