favoris et découverte #février2016

Février, 29 jours cette années, pour un mois qui semble long entre les soldes et l’attente du printemps et des nouvelles collections à défaut de beau temps. Ce mois-ci, pas de bouleversement dans mes favoris, j’ai fait le gros dos et attendu que ça passe en faisant quasiment tout comme en janvier…

Parfum : J’ai continué à porter des colognes et pas mal de fleuris, surtout les week-ends, les fleurs. D’ailleurs, j’ai mis des fleurs chez moi tout le temps, histoire de simuler le printemps. En fleurs comme en parfums, gros craquage sur les roses. (Et sur le rose !) Parce que, oui, je fais partie de ces affreux bourgeois qui aiment mettre des fleurs dans les vases. J’ai probablement été influencé par le livre de Le Corbusier, l’art décoratif aujourd’hui, qui décrit à quel point la chambre d’une midinette peut passer de cellule austère à palais par la grâce d’un simple bouquet de fleurs. Le palais, c’est tellement plus mon genre, vous comprenez ? Et puis, sentir la rose fraîche, ça donne toujours un peu meilleure mine, vous savez?

Coup de cœur : ma mère qui m’a fait comprendre avec toute la subtilité dont elle est (se croit) capable qu’elle voulait l’Eau de Narcisse Bleu pour son anniversaire. Je lui avais offert certains éléments de la ligne corps pour Noël, mon plan a porté ses fruits ! Résultat, elle est bien plus moderne que moi.  Pas bien difficile ? Vous n’avez pas forcément tort de le penser.

Soin : zéro fantaisie, je continue avec les mêmes produits qui me réussissent et ne change rien.  Je suis à la limite du minimalisme tellement je fais simple et routinier.  Mais si ça me fait un joli teint, pourquoi pas, n’est-ce pas ? Bref, je lave, j’hydrate et je suis en no buy.

Livre : Duchesse à l’anglaise de Deborah Devonshire. Le titre français est un peu raté, le choix du rose fluo pour la couverture est une catastrophe : on dirait de la mauvaise chick lit ! Les mémoires de la plus jeunes des sœurs Mitford, puisque c’est de cela qu’il est question, sont un vrai bonheur. Sa vie au milieu de la sororité dont le père disait « Je suis normal, ma femme est normale, mais mes filles sont toutes plus folles les unes que les autres » est une promenade à travers l’histoire, les grands, les célèbres. Mais pas que. Certes, on prend le thé avec Hitler et on assiste au couronnement d’Elizabeth II, mais il y a surtout la vie d’une femme qui a les pieds sur terre (Elle est capable de vous parler de son budget annuel de jeune fille qui ne lui permettait pas la haute couture comme à certaines de ses amies, mais cite en même temps le salaire des domestiques) et raconte les joies et les drames de la vie avec humour et légèreté. Elle est spirituelle, une forme de pudeur qui permet d’aborder les choses douloureuses rapidement, ce qui ne les rend pas moins émouvantes. Le livre m’a donné l’impression d’une longue conversation avec une bonne amie, un très bon moment, chaleureux, drôle qui est passé très vite… (Petite bibliothèque Payot.)

Série TV : Wayward Pines, produit par  M. Night Shyamalan dont on n’arrive jamais vraiment à retenir correctement le nom… Tirée des romans de Blake Crouch, c’est une série étrange : un enquêteur des services secret se réveille à Wayward Pines après un accident et ne parvient pas à joindre l’extérieur… Ambiance paranoïaque très réussie, j’ai retrouvé avec plaisir Matt Dillon, l’ex jeune premier que tout le monde s’arrache des années ’80. J’ai apprécié que la série soit courte, seulement 10 épisodes, forme un tout complet, apporte les réponses à son intrigue. Courte et intelligente, faisant écho à l’actualité, aux théories du complot, au terrorisme, etc. Pour une fois, je n’ai pas eu l’impression d’être pris pour un demeuré en regardant la télévision. Ma seule petite déception, c’est une dernière scène, rajoutée, un peu artificielle, qui me semble là que pour conduire à la saison 2. Ça n’avait rien d’indispensable. Mais à part ça, très bonne série dans son format court. (Seulement 10 épisodes.) Et c'est assez appréciable, ceux qui savent s'arrêter à temps au moins pour une saison.

Thé : J’attends le printemps en buvant du Darjeeling d’automne et du Yunnan sans faire de découvertes majeures. Oui, point de vue thé, je me suis un peu ennuyé d’une certaine façon. Mais mon classique Yunnan ne me déçoit jamais et me laisse toujours parfaitement heureux. Le thé, c’est comme les parfums, quand on est heureux avec quelque chose, ça ne vaut pas toujours la peine d’aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs…

La vie du blog : j’ai été cité par LexieBlush (ici) et je suis très très très ravi-fier-happy

Sinon, j’ai envie de faire plein de digressions et de parler livre à l’occasion. (Enfin, plus) Bon, les petites causeries du mercredi quoi… J’ai de toute façon tendance à partir dans tous les sens, avouons-le ! Et j’envisage la possibilité d’une wish list pour le printemps. (Mais sans liens affiliés cachés, et même sans cité de marque du tout, d’ailleurs.)