Il y a des
matins comme ça, où on ne devrait pas… devrait pas sortir du lit, affronter le
monde, se compliquer la vie inutilement. Et il y a aussi des matins où les
perfumistas ne devraient pas faire de tests, se lancer dans l’aventure de la
nouvelle senteur complètement inconnue.
Théière en fonte et Hyperessence Matalé, Parfumerie Générale |
Naïvement,
j’ai déposé un peu d’Hyperessence Matale sur le dos de ma main en prenant mon
thé de la matinée. Naïvement, oui, sans rien savoir du parfum, à l’aveugle, en
confiance. Mon Dieu quel choc ! Une odeur violente, agressive, irritante,
qui m’a fait horriblement penser à celle du détergent industriel utiliser dans
certain bâtiments pour nettoyer les sols et qui traîne encore aux heures d’ouverture
des bureaux, dont on se dit qu’elle doit être toxique pour les pauvres
malheureux qui sont chargés de l’entretien. Oui, cela s’arrange un peu après,
lorsque le parfum s’estompe, mais après un tel départ, j’ai refusé, ce qui est
un peu lâche et pas très scientifique, de connaître la suite, de laisser la
formule se développer sur moi.
Plus proche
de l’attentat chimique que de la parfumerie.
Hyperessence
Matale, Pierre Guillaume pour Parfumerie Générale, 2005.
Apparemment cela sent le thé et les agrumes et surtout ça sent vraiment le poivre. Je ne sais pas si j'aurais osé...
RépondreSupprimerTrès cordialement,
Sara
P.S.: je vous lis toutjours avec beaucoup de plaisir; en réponse à un de vos billets précédents je dois dire que votre blog sent très bon qu'il il hume surtout d'une exquise poésie olfactive.
Le départ est très agrumes, très citron mais vraiment détergent pour moi.
SupprimerPS: merci!