Gros coup
de foudre, je suis en amour comme cela m’arrive assez rarement. Mais là, j’ai
craqué. L’objet : la grenade en terra cote de Santa Maria Novella. Un
objet parfumé pour la maison. Je suis très bougie en ce moment, parce que je
trouve ça limite plus réussi que les parfums alcoolique « pour soi »
peut-être la faute à moins de restrictions légales, ou parce que le secteur est
moins encombré. Je suis moins du genre à changer tous les jours, mais avoir
plusieurs bougies et varier en fonction de la météo, de mon humeur, des
circonstances, n’est pas pour me déplaire.
Mais il y a
une pièce ou la bougie n’est pas possible, c’est la salle de bain. Je n’y passe
pas assez de temps et il faut au moins laisser brûler une heure… ne pas laisser
sans surveillance, ou Dieu sait quoi. Il y a la méthode des petits bâtonnets
qui trempe dans le parfum, mais je n’ai jamais trouvé quelque chose qui m’emballe.
Et j’ai donc essayé la terre cuite de Santa Maria Novella qui est imprégnée de
parfum, et là : révélation…
J’envisage
d’en acheter pour mettre ailleurs… Dans le hall, dans la chambre (là non plus,
je ne brûle jamais de bougie) et une pour mettre dans ma valise. Même si j’aime
bien les bougies en petit format pour personnaliser mes chambres d’hôtel, la
lumière étant un vrai plus. Mais il y a toujours cette odeur ou absence d’odeur
quand on rentre en fin de journée et je
me vois mal expliquer aux femmes de chambre qu’elles doivent impérativement
allumer une bougie quand elles font la chambre.
Basiquement,
c’est vrai que l’odeur dans la maison, surtout la maison inconnue, encore plus
qu’un parfum, c’est pour moi l’occasion de bâtir un chez moi, ça et des livres
posés quelques part, de recréer une intimité. Sinon, comme Marcel Proust à
Balbec, je dors mal dans une chambre inconnue, elle me semble toujours hostile.
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