Il m’arrive parfois d’être surpris par mes parfums, de les
sentir à l’improviste, quand je ne m’y attends pas. Mélangés, troublés,
troublant, faisant traîner leurs effluves en traître, sur les cols des
manteaux, dans mon bas à linge, parfois même rejaillissant sous le fer à
repasser, ayant réussi à vaincre le lavage. L’endroit de toutes les voluptés est mon
tiroir à foulards. Il m’arrive de l’ouvrir juste pour sentir les odeurs qui s’en
échappent, de me pencher pour mettre le nez dedans… Et c’est là, que je sens
MON parfum, MON odeur, celle qui signe mon passage, marque les objets comme
étant mien. Non pas un parfum, mais une somme, une synthèse, qui exalterait la
trame commune. Pour moi, un mélange un
peu désuet dominé par des notes florales et poudrée, cosmétiques, forcément un
peu aldéhydées, un petit fond de chypre… Des notes de fond, douces et qui me semblent
curieusement peu lourdes. Un style qui se construit, sans le faire exprès, une
identité olfactive qui s’affirme sans effort et sans volonté. Et vous,
avez-vous une signature ?
Une signature de grande dame pour toi, Dau !
RépondreSupprimerLe mélange qui est moi est un peu neo-hippy, spiritualité et amour de la nature dans un environnement urbain, c'est de l'encens - un encens boisé et baumé, arrondi par tous les mélanges contradictoires qui se fondent sur ... ma robe de chambre - que je ne lave exprès pas trop souvent.
Je la porte le matin et même en journée ou le soir sur mes vêtements quand il fait froid, c'est mon petit réconfort personnel ! Si je ne vivais pas seule je n'oserais pas...
Il y a de l'Habanita, du CDG 2, de l'Infusion d'Homme, du Dzongkha, de la Gentiane Blanche, du no 19, du 5 o'clock au Gingembre, du Yerbamaté...entre autres... et je souris parfois d'une note apparaissant d'un que j'ai vaporisé il y a deux semaines ...
Tiens je vais de ce pas y rajouter quelques gouttelettes d'Encre Noire ;)
Heu... J'avoue aimer traîner aussi en robe de chambre et elle sent très bon aussi! (Curieusement, surtout Arpège en vintage qui me semble parfait pour ça...)
RépondreSupprimerMême si moi je suis toute en longueur, c'est bien de toi que je parlais en disant 'grande dame'. Tu portes des parfums qui m'évoquent toujours bijoux, fourrures et robes d'un autre temps, une silhouette gracieuse et fière, une vie rêvée. Ta femme intérieure est toute élégance.
RépondreSupprimer:)
RépondreSupprimerLe parfum qui me pare c'est le N°19.Inconditionnellement. Je ne m'en lasserai jamais ! Ma tendance actuelle c'est les poudrés avec notamment Putain des Palaces, d'Etat Libre d'orange. Je commence à assumer son nom, si si !
RépondreSupprimerLe pire nom reste quand même Charogne qui donne toujours l'impression que j'insulte mon interlocuteur...
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RépondreSupprimerJe crois que ma signature me suit depuis le berceau: une douce Guerlinade entre vanille douce et civette decadente. Mais au creux du cou ca fait ses effets!
SupprimerLa Guerlinade est souvent une affaire de famille... Et quelque chose qu'on garde souvent.
SupprimerJe n'ai pas l'impression d'avoir de signature perso, vu mes grand écarts sans cohérence. Je n'ai pas de style, j'assume d'être un peu lunatique. Pourtant j'ai déjà entendu de la bouche de mes amis "tiens ça sent P" ou "non, P ne sent pas ça" en essayant de déterminer le propriétaire d'une veste, par exemple. le mystère reste donc entier !
RépondreSupprimerP
La clef du mystère, c'est peut-être: P sent TOUJOURS très bon, même si on sait jamais ce que c'est?
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