la fin de l'été

 

Peut-être qu’il n’y a plus de saison, ma brave dame, ou qu’il y en a encore, je ne sais pas et je m’en fiche, j’ai toujours fonctionné avec un calendrier déconnecté de la réalité des petits oiseaux et des fleurs mais beaucoup plus en phase avec les vitrines des magasins et les pages des magazines. Et selon mon calendrier personnel, le week-end du 15 août est une fête, la dernière, celle qui marque la fin de l’été. J’ai donc passé quatre jours à porter deux créations d’Anatole Lebreton : Caribe Kiss, la tubéreuse qui sirote des cocktails au bord de la piscine en jouant les sophistiquées, un peu vulgaire dans son micro-bikini lamé or, mais on lui pardonne parce qu’elle est tellement bien refaite de la racine de ses cheveux blond platine à la pointe de ses ongles en résine et qu’on adore sa petite note de coco tropicale. (NB : ses gros bijoux dorés sont en or massif, croyez-le.)

Mais j’ai aussi porté fleur cachée qui n’est pas beaucoup plus discrète (c’est le nom de la vanille traduit littéralement du… tahitien ?) bien enveloppée dans sont coffret de santal crémeux et planquée au milieu des tonneaux de rhum, c’est une vanille bonne fille en dépit de mœurs légères et d’une moralité quelque peu élastique. (Catégorie is : Mae West sur un bateau pirate avec un équipage de mâles n’ayant plus vus que la mer depuis… ils ont oublié, éblouis par sa beauté. N’oublions JAMAIS que Mae West écrivait elle-même ses scénarios !)

En accord avec mon calendrier, la météo fut un peu torride. L’occasion pour moi de revérifié que le duo sérum acide hyaluronique-B5 et crème NMF+acide hyaluronique fonctionne parfaitement pour faire la peau hydratée, confortable, sans ajouter de brillance à ma peau sèche-mixte dont le front et le nez brille toujours un peu. (Après cinq kilomètres à pied sous plus de trente degrés, bien sûr que je suis en nage et que je luis. Mais disons que si la base n’est rajoute pas, ce n’est pas plus mal.) j’étais ravi de recommencer un tube de crème en grand modèle. Certes, le tandem est un peu basique et fait juste la peau souple et bien hydratée mais parfois on ne demande pas plus. (En vrai si, c’est pour ça que j’utilise aussi un SPF, un exfoliant, un toner et que ma routine de nuit est assez différente de ma routine de jour, je le sais, vous le savez mais j’aime me dire que je pourrais me contenter de ça, ce qui est vrai pour… deux jours ?, et que je suis un grand garçon tout simple.)

Mais si vous avez des idées de combo pour les canicules je suis preneur en sachant que dès que c’est « matifiant, c’est la catastrophe pour moi, l’effet rebond est garanti, je brille bien plus après une heure, je dois vraiment me contenter de soin qui n’en rajoute pas. Si ça m’embêtait vraiment de briller, il me resterait toujours l’option poudre, mais en vrai, ce n’est pas un souci pour moi donc je passe.)

Bruxelles, les galeries royales

En attendant, vivement la rentrée que je puisse à nouveau me parer de parfums à la froide élégance florale ou à l’antipathique intelligence chyprée, c’est beaucoup plus mon genre dans le fond, froid et antipathique, que les fleurs blanches solaires et les orientaux capiteux. Est-ce que j’en ai pour des heures à déplacer les flacons dans mon placard pour passer de mes parfums d’été à mes parfums d’automne/hiver ? Compte tenu de mes changements d’avis et de mes questions existentielles sur le sujet, disons plutôt DES JOURS mais normalement je serai prêt pour le 1^er septembre. (Optimisme délirant.)

Point lecture :

Je finissais de dire pis que pendre de la famille et des relations familiales quand je suis passé devant une boîte à livre où était, pratiquement seul, ce livre. Convenons que c’était un signe du destin et que j’étais obligé de le prendre, d’autant que j’avais déjà lu et aimé Catherine Cusset. (Les confessions d’une radine.) De fait, je m’y suis plongé directement et je m’y absorbe entièrement, ne m’en échappant que parce qu’il faut bien manger, dormir, éventuellement parler à des gens…)