"je croyais sentir qu'elle eut facilement permis que je vinsse chercher sur elle le goût de cette vie si poétique qu'elle menait en Bretagne"
Marcel Proust, à la recherche du temps perdu, à l'ombre des jeunes filles en fleurs, 1919.
Une infusion
de fleurs et d’herbe, un morceau de sucre, pas plus, un pull confortable et
moelleux et la fenêtre ouverte pour laisser entrer
l’air, un peu frais, mais
revigorant. Pour moi, voilà toute l’Eau de l’Hermine, un plaisir simple sur
lequel j’ai du mal à mettre des mots car sa simplicité et ses référence à la
nature ne font pas partie de mon vocabulaire…
Ce parfum
ouvre sur un paysage que j’aime à contempler même si je n’ai aucune envie d’aller
m’y promener, parce que le rêve vaut parfois mieux que la réalité et cette eau
toute simple porte à rêver… Un jardin à l’anglaise qui donne une impression de
nature très reposante, mais un peu trop belle et trop équilibrée que pour être
parfaitement naturelle. Ce jardinier a beaucoup de talent, il a failli m’avoir ! Il a en tout cas créé le parfum parfait pour se souvenir des beaux jours.
L’eau de l'Hermine,
Lostmarc’h, 2009.
Je l'aime beaucoup, pour le printemps, les chemises blanches, les déjeuners au soleil et les moments doux...
RépondreSupprimerDeux autres noms me plaisent beaucoup chez eux.
Faute d'une distribution près de chez moi, celui-là est le seul que je connaisse, mais lors de l'un ou l'autre voyage, je serai assurément curieux d'en découvrir d'autres.
SupprimerOh j'oubliais, il est si joliment décrit que si je ne le connaissais, je le voudrais très vite
RépondreSupprimerMerci!
Supprimer