Silhouette
titubante sur de trop hauts talons, cette Rose vous montre soudain un visage ou
le rouge baiser s’étale maladroitement. Dégâts dus aux baisers ? À moins
qu’elle n’ait mangé des framboises ? Avec ses cheveux laqués, la lolita se
prend pour une femme fatale, pseudo vamp qui dans sa minaudière vintage cache
un paquet de bonbons, authentique ingénue qui joue avec le feu et les épices. La
Fille de Berlin, faussement désuète, croit réinventer le monde. Son créateur,
lui, n’est pas dupe et la nimbe de cette froide lumière qui teint l’ombre en
violet.
Un parfum
qui ne mérite pas tout le bruit fait autour de lui, il est quand même plus joli
qu’une kitscherie Wagnérienne.
La fille de
Berlin, Christopher Sheldrake pour Serge Lutens, 2013.
Hello,
RépondreSupprimerL'inspiration de ce parfum ? Une jeune femme violentée pendant la Guerre Froide, mur de Berlin... Je n'en sais pas plus, en tout cas sur ma peau il a une excellente évolution et même si au départ je ne l'aimais pas vraiment, j'ai changé d'avis à cause de cette belle évolution constante. Cela dit, je n'ai pas craqué encore^^ mais le parfum me tente pour un prochain achat, après Baiser Volé essence de parfum cependant.
Je l'aime aussi et je trouve son évolution réussie et très maîtrisée. Il y a les codes Lutens, comme cet aspect fruits confits, mais sans caricature. Du coup, c'est vraiment joli sur moi aussi alors que les mêmes éléments peuvent me rebuter parfois.
Supprimer(Et je ne suis pourtant pas un amateur de roses...)
Hello,
RépondreSupprimermoi, je trouve qu'il a un côté ferrugineux (sang) qui n' rien de charmant. Mais ça n'engage que moi...
Hélène
J'avais peut-être trop entendu parler de cet aspect pour l'avoir vraiment noté, avoir été dérangé ou j'ai peut-être été habitué à pire?
Supprimer